Appelée également Perle du Souss ou Petite Marrakech, Taroudant se situe à la porte de l'Anti-Atlas. Plus que toute autre ville, elle nous fait découvrir un Maroc historique, fier et défenseur farouche de son intimité dans un très beau contraste entre la pleine fertille arrosée par le Souss, ou emboument les orangers, et cette montagne aride, qui offre certains des paysages les plus fascinants du Maroc.
Taroudant, l'itinéraire
Après la liaison routière de Casablanca à Marrakech, prévoyez une halte avant de poursuivre jusqu'à Amskrout. Pour ce faire, prendre la route en direction d'Agadir. A Amskroud, tourner à gauche en direction de Taroudant. Compter 3 à 4 heures de route environ. Cela dépend de la circulation en montagne, des cols à traverser, des camions et des routes étroites qui traversent en outre des paysages somptueux bordés d'arganiers à perte de vue. Evitez cependant d'acheter l'huile d'argan aux marchands qui en proposent aux bords des routes : les mixtures qu'ils vendent sont au moins aussi hasardeuses que la circulation ! Par mesure de précaution éviter de rouler la nuit.
Atmosphère
Le climat y est agréable, l'accueil chaleureux, la vie peu onéreuse. Taroudant mérite que l'on s'y attarde autant que dans ces villes au cachet trop touristique et fashion.
Encore, préservée du tourisme de masse, les dèdales des ruelles de cette petite ville abritent de multiples surprises : échoppes et petits métiers, restaurants minuscules, habitants en grande conversation sur le pas de leur porte, enfants allant ou revenant de l'école, costumes traditionnels, antiques mobylettes etc.
Si un tour extérieur s'impose pour apprécier la beauté et l'authenticité des lieux, il faut cependant oser franchir les portes de la Kasbah et du souk car Taroudant la poussièrieuse vous laissera sans aucun doute de très beaux souvenirs si vous acceptez d'abondonner toute notion de temps en vous attardant sur la terasse d'un café, devant un bon jus d'orange comme on en fait plus, pour vous imprégnez de la douceur de vie qui y règne.
Historique
Si ce n'était la masse imposante des murailles qui l'entourent, nul ne se douterait en arrivant à Taroudant de l'important passé de cette ville paisible et colorée, dont la découverte est un pur régal.
Occupant une position stratégique entre le Haut-Atlas au Nord et l'Anti-Atlas au Sud, Taroudant est au 11ème siècle la capitale d'un petit royaume.
Annexée par les Almoravides en 1056, indépendante sous les Almohades, elle est détruite en 1306 par les Mérinides. Elle a connu son âge d'or sous le règne des Saâdiens, qui ont pris le Souss comme base de conquête contre les portugais. Ils ont fait de ce centre caravanier prospère, au coeur d'une région productrice de canne à sucre, coton, riz etc. leur capital éphémère entre 1520 et 1540. Au XVIIe siècle, Taroudant se trouve sous la domination du royaume du Tazeroualt, région située entre Tiznit et Tafraoute et à ce titre, des expéditions militaires ont été menées par le sultan Alaouite Moulay Ismaïl.
Taroudant s'est repliée derrière ses remparts après la fermeture du port d'Agadir mais reprend tout son souffle pour réagir face à l'armée française en 1913.
Taroudant ou la petite Marrakech, tient une place importante dans l'histoire du Maroc et donne un excellent aperçu du sud marocain. Aujourd'hui, des personnalités du monde entier viennent chercher le repos à l'ombre de ses superbes remparts.
Taroudant, visites
La grande muraille date du 18ème siècle. Elle en impose par ses 8 km de long et ses cinq portes jalonnées de 130 tours et 19 bastions d'angle. A l'extérieur, des jardins soulignent sa beauté et sa monumentalité. Prévoyez de faire le tour du monument en calèche. De préférence en fin de journée afin de profiter de l'embrasement du coucher du soleil.
La place Al Alaouyines représente le coeur de la ville. Ses souks peu étendus mais trés animés offrent un spectacle riche en couleurs. Ne manquez pas le souk des bijoutiers, vous y trouverez de belles piéces vendues au poids.
Pour clôturer, programmez une visite aux tanneries qui se situent à l'extérieur de la ville, coté Bab Targhount.
Taroudant, l'itinéraire
Après la liaison routière de Casablanca à Marrakech, prévoyez une halte avant de poursuivre jusqu'à Amskrout. Pour ce faire, prendre la route en direction d'Agadir. A Amskroud, tourner à gauche en direction de Taroudant. Compter 3 à 4 heures de route environ. Cela dépend de la circulation en montagne, des cols à traverser, des camions et des routes étroites qui traversent en outre des paysages somptueux bordés d'arganiers à perte de vue. Evitez cependant d'acheter l'huile d'argan aux marchands qui en proposent aux bords des routes : les mixtures qu'ils vendent sont au moins aussi hasardeuses que la circulation ! Par mesure de précaution éviter de rouler la nuit.
Atmosphère
Le climat y est agréable, l'accueil chaleureux, la vie peu onéreuse. Taroudant mérite que l'on s'y attarde autant que dans ces villes au cachet trop touristique et fashion.
Encore, préservée du tourisme de masse, les dèdales des ruelles de cette petite ville abritent de multiples surprises : échoppes et petits métiers, restaurants minuscules, habitants en grande conversation sur le pas de leur porte, enfants allant ou revenant de l'école, costumes traditionnels, antiques mobylettes etc.
Si un tour extérieur s'impose pour apprécier la beauté et l'authenticité des lieux, il faut cependant oser franchir les portes de la Kasbah et du souk car Taroudant la poussièrieuse vous laissera sans aucun doute de très beaux souvenirs si vous acceptez d'abondonner toute notion de temps en vous attardant sur la terasse d'un café, devant un bon jus d'orange comme on en fait plus, pour vous imprégnez de la douceur de vie qui y règne.
Historique
Si ce n'était la masse imposante des murailles qui l'entourent, nul ne se douterait en arrivant à Taroudant de l'important passé de cette ville paisible et colorée, dont la découverte est un pur régal.
Occupant une position stratégique entre le Haut-Atlas au Nord et l'Anti-Atlas au Sud, Taroudant est au 11ème siècle la capitale d'un petit royaume.
Annexée par les Almoravides en 1056, indépendante sous les Almohades, elle est détruite en 1306 par les Mérinides. Elle a connu son âge d'or sous le règne des Saâdiens, qui ont pris le Souss comme base de conquête contre les portugais. Ils ont fait de ce centre caravanier prospère, au coeur d'une région productrice de canne à sucre, coton, riz etc. leur capital éphémère entre 1520 et 1540. Au XVIIe siècle, Taroudant se trouve sous la domination du royaume du Tazeroualt, région située entre Tiznit et Tafraoute et à ce titre, des expéditions militaires ont été menées par le sultan Alaouite Moulay Ismaïl.
Taroudant s'est repliée derrière ses remparts après la fermeture du port d'Agadir mais reprend tout son souffle pour réagir face à l'armée française en 1913.
Taroudant ou la petite Marrakech, tient une place importante dans l'histoire du Maroc et donne un excellent aperçu du sud marocain. Aujourd'hui, des personnalités du monde entier viennent chercher le repos à l'ombre de ses superbes remparts.
Taroudant, visites
La grande muraille date du 18ème siècle. Elle en impose par ses 8 km de long et ses cinq portes jalonnées de 130 tours et 19 bastions d'angle. A l'extérieur, des jardins soulignent sa beauté et sa monumentalité. Prévoyez de faire le tour du monument en calèche. De préférence en fin de journée afin de profiter de l'embrasement du coucher du soleil.
La place Al Alaouyines représente le coeur de la ville. Ses souks peu étendus mais trés animés offrent un spectacle riche en couleurs. Ne manquez pas le souk des bijoutiers, vous y trouverez de belles piéces vendues au poids.
Pour clôturer, programmez une visite aux tanneries qui se situent à l'extérieur de la ville, coté Bab Targhount.
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Sud du Maroc

En 789,Fès accueille à bras grands ouverts Moulay Idriss, chassé alors de Bagdad par les califes. Rattrapé par le vengeance de ses ennemis, il meurt empoisonné en 791 sans avoir connu son fils, Idriss II, qui devient le véritable fondateur de Fès.
Bonheur suprême. La Médina de Fès, plus connue sous le nom de Fès El-Bali, a su conserver ses traditions. Vous y serez constamment bousculée par une foule qui va de l'avant ou par un muletier peu soucieux des obstacles, lançant à la cantonade un "Balak !" en guise d'averstissement. Des panneaux placés aux points stratégiques vous éclairerons d'une place, d'une médersa, d'une corporation...Même les rues ont conservé leurs noms en calligraphie latine. Une promenade dans le quartier de Bab Boujloud représente pour le flâneur une source inépuisable d'émérveillement. Cette porte recouverte d'un décor émaillé bleu à l'extérieur et vert à l'intérieur fut reconstruite en 1913 dans le style hispano-mouresque de la porte. Jetez un oeil discret sur le collecteur des eaux, un système vieux de plus de mille ans qui distribue par des canalisations l'eau de l'oued Fès aux maisons, mosquées et jardins. Vous y découvrirez l'une de deux plus belles médersas de Fès, la médersa Bou Inania. Talâa-Kébira, qui est la rue principale de la Médina, est bordée d'échoppes, de fontaines et de petits sanctuaires protégés par une grille. Installé dans le palais d'été du Sultan Moulay Hassan Ier, le musée Dar Batha abrite une belle collectionde céramiques. Il se consacre aux traditions et aux coutumes de Fès, dont témoignent d'anciens manuscrits, astrolabes, tapis, bijoux, costumes, etc. La visite se términe avec plaisir dans le magnifique jardin andalou, où fleurissent orangers et jasmin.
De l'avis de beaucoup. la
Située au sud de Safi et au nord d'agadir, blattie dans ses murailles sur une presqu'île qui abrite une belle plage, Essaouira est le fief des civilisations ancestrales. Son nom provient du mot "Al Souirah", qui signifie petite forteresse entourée de murailles. Dès l'Antiquité, les navigateurs phéniciens y font éscale. Plus tard, Rome vient y établir le commerce de la pourpre ; substance extraite d'un coquillage donnant son nom aux îles voisines.
L'activité principale du port d'Essaouira tourne autour de la pêche et des pêcheurs. On y croise des charpentiers construisant des embarcations de pêche avec des méthodes encore ancestrales, des barques bleues posées au garde-à-vous ou dansant sur l'eau, le chant des mouettes et des cormorans omniprésents qui cherchent quelque nourriture auprès des vendeurs de poissons, des pêcheurs faisant la sieste sous le soleil avec pour matelas des filets de pêche entassés. A l'heure de la criée, une animation trépidante et riche en couleurs s'empare du port, et les passants en tous genres se promènent dans ce brouhaha bouillonnant. L'impression générale est celle d'une
De la rue de la Sqala, une rampe d'accès mène à la Sqala de la Kasbah dont le mur crénelé surplombe l'océan. Cette plateforme de 200 mètres est un véritable musée abritant une vingtaine de canons fabriqués en Espagne au XVIIIème siècle, preuve d'une histoire agitée. C'est précisément à cet endroit qu'Orson Welles a tourné les principales scènes de son film Othello. En dessous de cette plateforme, les anciennes fortifications où étaient conservées les munitions accueilent aujourd'hui des artisans travaillant le bois de thuya, grande spécialité de la ville.
Le
Juste avant



