Flex Slider (Do Not Edit Here!)

Total Pageviews

Fourni par Blogger.

Labels

Labels

Popular Posts

Calculez votre IMC

Moyen-Atlas

Avec ses forêts de cèdres et ses vergers de cerisier, le Moyen-Atlas offre des paysages insolites. Si vous manquez de verdure, d'oxygène et d'espace, ce circuit est placé sous le signe de l'évasion et du grand air...Découvrons !

Sur la route de Séfrou
27 km au sud-est de fès
Cascade de Séfrou, sources de l'oued Sebou, lacs ou dayets, perchés en altitude dans un causse calcaire, cette étape est placée sous le signe de l'eau.
Situé à plus de 800m d'altitude, entre la plaine du Saïss et le Moyen-Atlas, Séfrou est un centre d'échanges renommé dès le XII ème siècle et demeure encore aujourd'hui un marché agricole de premier ordre. Au coeur de la Médina, cernée de remparts, le mellah a conservé en partie son caractère tandis que l'oued Aggaï se fraie toujours un chemin à travers les anciens quartiers qu'il continue à innonder régulièrement.

La cascade de Séfrou
A 1,5 km de l'Avenue Moulay El Hassan, au bout d'une piste carrossable bien fléchée, vous voilà au pied de la célébre cute d'eau qui surplombe une petite usine hydroélectrique. Prévoyez un petit pique-nique sur place ou si vous avez l'estomac solide, préférez les petits tajines qui se concoctent sur place.
Les sources du Sébou
L'oued d'un vert laiteux, coulant entre les falaises ocres, offre une vue saisissante le long de la route qui conduit aux sources du Sébou. Vous traversez des paysages bucoliques où les cultures en terasses succèdent aux plantations d'oliviers. Vous croiserez des lavandières qui s'activent autour d'un point d'eau, entourées d'enfants qui ne manqueront pas de vous saluer à bras ouverts. Pensez à vous procurer quelques gourmandises que vous distribuerez en chemin.
Enfin, pour accéder aux sources de Sébou, il faut abondonner son véhicule et marcher environ 1 km dans la colline.
Le circuit des lacs
A 25 km à peine de Séfrou, vous débouchez sur un paysage lunaire. Guettez le panneau indiquant Dayet Aoua et prenez alors la direction d'Imouzzer. La route qui fait le tour du lac Aoua attire de nombreuses espèces d'oiseaux, notamment les poues d'eau. De nombreuses activités sportives et culturelles pimentent le festival des lacs qui y a lieu en juillet.

De Séfrou à Azrou
Itinéraire de 429 km
De longues et belles ballades au milieu des forêts de cèdres vous feront presque sentir en Savoie ou en Suisse, et l'architecture à Ifrane peut venir aussi semer le doute. Un circuit à découvrir et redécouvrir...

Imouzzer
cette station située à 1345 m d'altitude est très prisée des Fassis et Meknassis qui viennent y chercher un peu de fraîcheur en été. Pour goûter au bon air de l'Atlas, vous pourrez faire une halte à l'auberge Dayet Aoua, située km 7, route d'Ifrane. Dans un verger, en bordure de forêt, vous pourrez y pratiquer VTT, excursions et randonnées organisées par les maîtres des lieux.
Ifrane
A 25 km au sud d'Imouzzer, cette petite station huppée, située à 1650 m d'altitude, est surprenante avec ses petits calets aux toits pentus. Ifrane constitue le point de départ d'excursions dans le Moyen-Atlas. La délégation provinciale du Toursime au centre-ville propose des guides de montagne pour des randonnées pédestres, équestres, en VTT ou à ski pendant les neiges. Si vous désirez y séjourner, un accueil agréable et une bonne table vous attendent à l'hôtel Perce-Neige. Enfin pour vos pauses gourmandes, le restaurant La Paix propose une gastronomie très variée et surtout, une petite terasse pour faire durer le plaisir d'être à table.
Azrou
Qui signifie "le rocher" est la petite ville voisine d'Ifrane. Réputée pour son artisanat, ses tapis et le travail du bois de cèdre, Azrou est construite à côté d'une ancienne kasbah érigée par le sultan Moulay Ismaïl. La forêt de cèdres d'Azrou n'offre hélas plus qu'une silhouette squelettique,
mais en pénétrant davantage, vous y trouverez des arbres s'élevant à plus de 60m. Si l'envie vous prends d'y passer la nuit, nous vous conseillons vivement le Gîte Râs-el-Ma. Cette belle maison en pierre située à 1600 m d'altitude est un endroit idéal pour les amateurs de randonnées. Quant aux amateurs de shopping, il faut prévoir une halte à l'ensemble artisanal de la ville.
Mischliffen
Avec un peu de chance vous pourrez encore skier sur le mont Mischliffen, les deux pistes étant praticables de janvier jusqu'à mars. Son voisin, le jbel Hebri est aussi équipé de remontées mécaniques. La location des skis se fait sur place ou dans un hôtel.

D'Azrou à Midelt
Itinéraire de 140 km
Au-delà d'Azrou, la route continue à monter jusqu'à près de 2000 mètres d'altitudes, à travers une magnifique forêt de cèdres. Elle parcourt ensuite un paysage volcanique caractérisé par de petits lacs de cratère, comme celui de Sidi Ali. Après le col du Zad situé à 2178 m d'altitude, la vue plonge sur la dépression de Midelt, avec au fond les cimes enneigées du Jbel Ayachi.

Midelt
Cette petite ville sans charme doit son activité à sa position clé. Située entre le Moyen et le Haut Atlas, elle constitue une étape obligatoire dans ce circuit. Profitez-en si vous désirez acquérir des tapis et broderies de qualité, un petit tour dans l'atelier des soeurs fransiscaines de Kasbah
Meriem s'impose
Le cirque de Jaffar
Un site splendide avec en toile de fond le sommet enneigé de Jbel Ayachi. Il mérite que l'on y passe la journée : prévoir pique-nique et surtout 4×4 pour y accéder ! Souvenirs garantis, entre les spectaculaires gorges de l'oued Jaffar qui s'étirent sur 3 km entre deux murailles ocres
et... le retour sur Midelt par la piste aux frissons qui grimpe à flanc de montagne.

D'Azrou à Marrakech
Itinéraire de 429 km
Massifs montagneux, roches façnnées par l'érosion, forêt dense et sombre, gorges profondes tels sont les paysages que vous rencontrerez lors de cette étape avant de retrouver la plaine de Kasbah-Tadla.

Les sources d'Oum-Er-Rabiâ
Vous pourrez faire une pause agréable à Aïn Leuh qui a son propre moussem en juillet et où l'on danse encore l'ahidous au son du bendir. La route, mauvaise dans l'ensemble, remonte une montagne adoucie par quelques bouquets d'arbres tordus, une herbe rase et quelques habitations isolées en pisé ou en pierre rappelant une présence humaine sur cette terre peu généreuse. La route redescent ensuite sur les gorges, où l'un des affluents de l'Oum-Er-Rabiâ
a creusé un fil étroit. Au départ du plus grand fleuve du Maroc pour son long voyage vers l'Atlantique, le chemin est bordé de gargotes, où il fait bon de s'assoir sur des nattes pour savourer un bon thé à la menthe et respirer la grandeur de mère Nature.
Khénifra
Située à 830 m d'altitude sur les rives de l'Oum-Er-Rabiâ, la ville est l'ancien tief de la tribu des Zaïanes. La ville a conservé son pont en dos d'âne érigé par Moulay Ismaïl et les tapis Zaïanes aux couleurs sombres et décorés de losanges sont réputés.
Béni-Mellal et la Kasbah Râs-El-Aïn
Ce chef-lieu de province est un marché agricole et un centre commercial en pleine expansion, entouré d'une aliveraie. On en fait le tour en voiture en suivant les panneaux "circuit touristique". Il vous emmène d'Aïn Aserdoun, une source vauclusienne dont les abords ont été aménagés en jardins, jusqu'à la Kasbah en ruine de Râs-El-Aïn, puis la route goudronnée conduit au lac Bin-El-Ouidane. En étant prudent et en passant par Ouaouizarth, vous aurez une très belle vue.

Safi,une ville à bras ouverts

Si vous avez envie de découvrir le vrai quotidien du Maroc, pensez à Safi. Son port de pêche et ses enchères aux poissons, sa médina et ses souks sans harcélement. L'ambiance est simple et vraie, ses habitants adorables et chaleureux, ses kilomètres de plages magnifiques. Amusez-vous à façnner la poterie avec les artisans et repartez avec vos créations. Beaucoup à dire sur la région qu'il faut, à tout prix découvrir.

Itinéraire
Chef lieu de la région Doukala-Abda, Safi se situe à 252 km de Casablanca. Par la côtière, la route est fabuleuse, surplombant la mer et les falaises et traversant plusieurs petits villages où le temps semble s'être arrêté. Nous vous conseillons toutefois de prendre cette route de jour car elle est fréquentée par de nombreux poids lourds.

Safi, une ville qui accueillie ses visiteurs à bras grands ouverts où il fait bon y vivre. Une déstination à découvrir, des habitants qui ne manquent pas d'hospitalité et d'ambition de développement. Port industriel et de pêche, Safi n'a pas jusqu'ici éprouvé le besoin de se tourner vers le tourisme et commence aujourd'hui à regarder avec envie sa voisine, Essaouira. La ville posséde de nombreux attraits et d'immenses potentialités. Son charme authentique, sa poterie et son poisson devraient aider le Maroc à accueillir les dix millions de visiteurs attendus d'ici l'an 2010.
Safi : Une ville à bras ouverts
Histoire de Safi
Comptoir Phénicien selon Ptolémée, probablement fréquentée par les Romains, le nom de la ville apparaît dans les écritures arabes à partir du 11ème siècle. Puis, comme toutes les villes portuaires, les portugais occupent Safi au début du 16ème siècle mais ils y sont vite délogés en même temps que de Agadir. Leur présence a cependant laissé un fort témoignage de leur passage en architecture et procuré à la ville le goût du commerce avec l'Europe à partir de 1541, date de reprise par les Saâdiens.
Au 18ème siècle, Safi devient le siège de plusieurs légations étrangères, dont celle de France qui lui confirme sa vocation maritime par la construction d'un grand port en eaux profondes. Le commerce s'intensifie et le port devient bientôt le premier du Maroc. Aprés une période de déclin au 19ème siècle, la pêche de sardines (second rang national), et les phosphates (quatrième rang national), la prospérité industrielle de Safi est assurée.

Visite de Safi
Face à l'océan, se dresse le château de mer appelé aussi Dar El Bahr. Cette forteresse bâtie par les portugais a été restaurée en 1963. La porte monumentale s'ouvre sur la place d'armes où une dizaine de vieux canons espagnols et hollandais sont allignés face à la mer. Du haut du donjon vous aurez une vue panoramique sur l'océan et la ville. (Ouvert tous les jours, entrée payante).
En face du château de la Mer et de l'autre côté du boulevard, prenez le passage souterrain qui débauche vers la rue du Souk. La plus animée de la Médina et la plus riche en boutique. A droite, après la grande mosquée, une venelle mène à la chapelle portugaise (entreé payante) qui est en fait, le choeur de style manuélin de l'ancienne cathédrale construite en 1519.
Le musée national de la céramique est bâti dans une ancienne "kechla". La forteresse portugaise expose dans les sept salles de son aile gauche de belles pièces de céramique traditionnelles et modernes tandis que l'aile droite est réservée à l'exposition de différents objets de l'artisanat national. Une section renferme l'exposition des pièces représentatives des grandes civilisations qui ont marqué l'histoire marocaine pendant la période néolithique, l'antiquité et le moyen-âge.
A l'extérieur de l'enceinte, se dresse un gigantesque arbre, extrêmement rare datant de trois siècles. En remontant la tour ouest vous surplombez toute la ville.

Poterie de Safi
Emaillée et colorée, la poterie s'est développée à Safi, surtout à partir du 19ème siècle avec l'arrivée des artisans de Fès. Elle a connu son apogée vers 1920 avec un artiste comme Boujemâa Lamali. Aujourd'hui, une trentaine d'ateliers fonctionnent sur la colline des potiers. Vous pouvez assister aux différentes étapes de fabrication en en s'y rendant : L'argile brute est concassée, ramollie et pétrie puis tournée. On la laisse sécher à l'île libre avant d'appliquer un engobe de koalin pour l'aspect blanc. Après une semaine à l'air libre, on procède à la première cuisson. Le
refroidissement prend deux jours. Vient ensuite la décoration au pinceau. (chaque artisan a ses propres motifs). L'émaillage qui donne à la poterie sa couleur et son éclat est spectaculaire : des bassines alignées dans une cour contiennent ce que l'on appelle "jus de figue", et dans lequel sont plongées les poteries. "Il est difficile pour un profane de discerner les nuances de couleur, mais chaque maître connaît le résultat que donnera tel ou tel jus". L'ultime étape consiste en une seconde cuisson qui fixe définitivement l'émail et la couleur.
Sur la coline des potiers, demander Hamid et Boujamâa qui ont crée une association et organisent toute l'année sauf en été, des stages gratuits de poterie allant de 3 jours à 1 semaine. Cependant rien ne vous empêche de laisser quelques dirhams, car au final, vous repartez avec vos créations.

Records de Safi
Safi est connue pour être la ville qui détient de nombreux records. Après avoir réalisé le plus grand Tajine du monde avec des bouettes de sardines, l'exploit a été inscrit dans le livre Guiness des Records. Tous les meilleurs artistes potiers de la vlle ont participé à la réalisation de ce chef d'oeuvre qui mesure 6.30 m de diamètre et 4.50 m de hauteur. Depuis 1999, il trône en plein coeur de la place Mohamed V. Après avoir accompli cette prouesse, la ville a échafaudé le plus grand barbecue encore jamais conçu : un méchoui de dromadaire !
Si les habitants de la vile ont effectué des records, Safi détient aussi le record de la septième plus belle vague du monde. Des surfeurs du monde entier se déplacent à la pointe Ras Lafâa pour se la disputer.

Safi et Sports nautiques
La ville de Safi est connue pour son site de surf Ras Lafâa, classé 7ème au monde.
Les autorités locales conscientes de l'importance de ce site ont amélioré son accés et fait construire des gradins et des parkings pour les spectateurs.

Fès, 12 Siècles d'histoire

Dans une histoire pleine de passion est née l'une des plus belles villes impériales du Maroc. Corsetée dans ses remparts, Fès se pare de médersas, de mosquées, de palais.
Surnommée l'Athènes de l'Afrique, elle se dotait il y a plus de mille ans de la première université au monde...
Fès se situe au coeur d'une pleine fertile : la plaine du saïss, au débouché des montagnes de l'Atlas. Tandis que les romains y établissent la capitale de la province à Volubilis, un site qui n'a pas encore révélé tous ses secrets et qui rivalise amplement avec les ruines d'Ephèse en Turquie, la cité est choisie comme capitale par deux dynasties : Idrissides et Mérinides. Ils la couvrent de palais, de mosquées et de médersas. On l'a aussi surnommée la Florence et l'Athènes de l'Afrique parce qu'avec la Karaouiyine, elle a vu naître la prmière université au monde.

Fès : Une ville historique
La Médina de FèsEn 789,Fès accueille à bras grands ouverts Moulay Idriss, chassé alors de Bagdad par les califes. Rattrapé par le vengeance de ses ennemis, il meurt empoisonné en 791 sans avoir connu son fils, Idriss II, qui devient le véritable fondateur de Fès.
La légende dit que le nom de Fès vient de la pioche (fas, en arabe) utilisée alors pour tracer le pourtour de la cité. En 818, Fès est un refuge pour les musulmans de Cordoue, rescapés de la révolte des faubourgs, ils s'installent sur ce qui s'appelle aujourd'hui la rive andalouse de l'oued Fès. En 824, les Arabes de Kairouan (Tunisie) jettent leur dévolu sur la ville haute. Ces communautés héritières de civilisation famboyantes rêvent d'un nouveau départ. Fès devient un creuset où s'invente l'avenir.
Le symbole en sera la fameuse Karaouiyine, financée par les les Cairouanais. Cette construction, modeste à l'origine, connaît un développement prodigieux. A la fois mosquée et universitée, elle accueille parmi ses étudiants le futur pape Sylvestre II ainsi que le philosophe juif Maimonide.
Fondée en 859, elle va continuer à symboliser l'esprit de Fès, l'ouverture et la tolèrance.
Fès connait son âge d'or sous les Mérinides (1269-1465), qui en font leur nouvelle capitale. Le sultan Abou Youssef édifie une ville nouvelle, Fès El-jédid. Ce sont les plus grands constructeurs de médersas, une dizaine dont la plupartont vu le jour entre 1300 et 1350. Le sultan Abou Inan dote la Karaouiyine de sa première bibliothèque, en lui faisant don d'ouvrages rarissimes pris dans son propre palais.
Qui peut s'imaginer la splendeur et l'opulence de la Fès Mérinide ? Plaque tournante d'un commerce international, ses foundouks (hotels) accueillent les caravanes venues de Chine ou de Perse. Capitale intellectuelle de tout le monde musulman, on y croise l'historien Ibnou Khaldoun, considéré comme le fondateur de la sociologie ou encore le géographe Léon l'Africain.
Si Fès devait conserver son rayonnement intellectuel, spirituel ou culturel elle doit se résigner vite à partager le pouvoir politique. Les Saadiens lui préfèrent Marrakech. Moulay Ismaël crée même à ses portes une nouvelle cité impériale, Meknès. En 1912, Rabat la supplante cette fois définitivement.

Fès : Visite guidée
La promenade en voiture autour de l'enceinte protégeant Fès El-Bali de Fès El-Jédid permet d'admirer les jeux de lumière qui caressent la pierre ocre des remparts et font miroiter les toiles de huiles vertes.

Fès, la sultane
Fès la nouvelle, plus communément appelée Fès El-Jédid ou encore la nouvelle cité Mérinide, est crée en 1276 par le sultan Abou Youssef. Ce quartier abrite au XIVeme siècle le mellah (quartier juif), reconnaissable à ses maisons aux fenêtres et balcons ouvragés.
Le quartier juif du mellah a conservé son cimetière, ses synagogues et notamment la synagogue Danan. Sur votre gauche, la Place des Alaouites, vaste esplanade amènagèes en 1968, offre une vue impressionnante sur les portes du Palais Royal dont les ventaux de bronze brillent comme de l'or et dèfendent son accès. Sa construction a commencé au XIIIeme siècle.
En 1582, le sultan Saadian Ahmed El Mansour, soucieux de consolider son pouvoir au lendemain de la Bataille des Trois Rois contre les Portugais, élève deux bastions : le Borj Sud et le Borj Nord. Du pied des fortifications, on découvre un superbe panorama sur la ville. Le Borj Nord accueille aujourd'hui un musée consacré à l'architecture militaire où vous pourrez découvrir de trés belles collections composées d'armes de guerre, de poignards ciselés, ou encore le canon de douze tonnes qui aurait participé à la Bataille des Trois Rois. Tout près, la route s'élève dans les collines parsemées d'oliviers jusqu'aux tombeaux Mérinides datant du XIVeme siècle. De ces ruines grandioses, la vue s'étend sur la ville entière.
A Aïn-Nabki sont installés les potiers qui travaillent de l'argile grise extraite des carrières de Fès. Des visites d'ateliers sont organisées où vous verrez fonctionner les fours qui utilisent des noyaux d'olives concassés pour combustibles. Vous découvrirez aussi comment ces artisans assemblent les fameux zelliges dont eux seuls ont le secret et le savoir faire. En traversant des quartiers périphériques, vous vous rapprochez des remparts à la hauteur du Palais Jamaï.
Construit au XIXeme siècle, le palais fut la demeure de deux ministres du sultan Moulay Hassan avant d'être converti en hôtel en 1930. On le découvre en pénétrant dans la médina par Bab Jamaï.

Fès, la sensorielle
Sebbaghine, le souk où sont teints les écheveaux de laine viergeBonheur suprême. La Médina de Fès, plus connue sous le nom de Fès El-Bali, a su conserver ses traditions. Vous y serez constamment bousculée par une foule qui va de l'avant ou par un muletier peu soucieux des obstacles, lançant à la cantonade un "Balak !" en guise d'averstissement. Des panneaux placés aux points stratégiques vous éclairerons d'une place, d'une médersa, d'une corporation...Même les rues ont conservé leurs noms en calligraphie latine. Une promenade dans le quartier de Bab Boujloud représente pour le flâneur une source inépuisable d'émérveillement. Cette porte recouverte d'un décor émaillé bleu à l'extérieur et vert à l'intérieur fut reconstruite en 1913 dans le style hispano-mouresque de la porte. Jetez un oeil discret sur le collecteur des eaux, un système vieux de plus de mille ans qui distribue par des canalisations l'eau de l'oued Fès aux maisons, mosquées et jardins. Vous y découvrirez l'une de deux plus belles médersas de Fès, la médersa Bou Inania. Talâa-Kébira, qui est la rue principale de la Médina, est bordée d'échoppes, de fontaines et de petits sanctuaires protégés par une grille. Installé dans le palais d'été du Sultan Moulay Hassan Ier, le musée Dar Batha abrite une belle collectionde céramiques. Il se consacre aux traditions et aux coutumes de Fès, dont témoignent d'anciens manuscrits, astrolabes, tapis, bijoux, costumes, etc. La visite se términe avec plaisir dans le magnifique jardin andalou, où fleurissent orangers et jasmin.
Plus au coeur de la Médina l'itinéraire combine la visite des principaux monuments avec une flânerie dans les souks les plus intéressants de la ville. Dans la rue Sebbaghine vous trouverez le souk où sont teints les écheveaux de laine vierge, de soie et de coton. Sur les pavés de la ruelle étroite ruisselle une eau multicolore. Gare aux éclaboussures ! En tournant à gauche, vous entrez dans le fief des dinandiers et des chaudronniers (spécialistes des cuivres jaune et rouge).
Au pied des arbres qui dispensent une ombre agréable s'entassent chaudrons et bassines. Tout autour, dans les ateliers sombres, se déchaînes un vrai concert pour marteaux et burins.
La rue Mechatine, quant à elle, conduit au quartier des Sebbarines où de nombreux tanneurs s'activent pieds nus dans des cuves énormes, traitant ainsi peaux et cuirs.
Les maroquiniers se chargent de transformer en babouches, sacs ou vêtement les cuirs teints. Autant d'objets proposés à la vente. Sur la place Chemaïne où se vendent cierges, fruits secs et encens, vous entrez dans le périmetre sacré de la zaouia de Moulay Idriss.
Toutes les ruelles attenantes sont barrées par une poutre sous laquelle on ne passe qu'en se baissant. Une foule se presse à l'intérieur de ces limites pour attirer sur elles la baraka du Saint homme de la ville. Cette ferveur s'intensifie lors du moussem en septembre. Rénové, le souk du henné offre un visage tout pimpant. On y trouve le henné dont les feuilles ont été réduites en poudre, mais aussi le ghassoul, cette argile de l'Atlas qui nous est cher, le saboun beldi (savon noir), le khôl et de plus en plus de poterie. Les boutiques de la place Nejjarine vendent cierges et nougatines.
La fontaine Nejjarine datant du XIXeme siècle est l'une des plus belles de la Mèdina. Derrière l'impressionnante porte en cèdre du foundouk Nejjarine se trouve un musée des Arts et Métiers du bois. On y trouve une belle collection de meubles peints et sculptés. Son petit café perché sur la terasse offre une vue impressionnante sur la Médina. Le uartier, comme imprégné par l'odeur
agréable du cèdre, a conservé ses menuisiers. La visite du musée Belghazi est incontournable, une impressionnante collection de bijoux et d'ouvrages de broderies traditionnelles est exposée.

Fès, la spirituelle
la Médersa Ibnou InaniaDe l'avis de beaucoup. la Médersa Al Attarine (1323/1325) est la plus belle de Fès avec la Médersa Ibnou Inania. Bâtie en 1325 par le sutan Mérinide Abou Saïd Othman, sa porte extérieure ne laisse rien deviner de la splendeur que cachent ses vantaux. Dés que l'on pénètre dans la cour tapissée de zellige où la vasque de marbre blanc était réservée aux ablutions, cette perfection éblouit.
La Médersa Seffarine, doyenne des médersas de Fès, ne se visite pas. Fondée en 1270, elle accueilit le mystique Al Jazouli et forme encore aujourd'hui des imams.
La Médersa Es Sahrij (1321/1323) doit son nom au bassin central qui orne sa cour intérieure. Elle a été élevée comme tant d'autres médersas par le sultan Mérinide Abou El Hassan.
La Mosquée Karaouiyine est fondée par Fatima El Fihria en 859. Son nom vient du quartier où elle est érigée. Elle devient la première université du pays et accueille des hôtes célèbres tels l'historien Ibn Khaldoun, le poète et écrivain Ibn Al Khatib, le médecin philosophe Averroès, Léon l'Affricain...
Dés sa construction, la Mosquée Karaouiyine est devenue le coeur de la cité. Tout autour, les commercants se sont regroupés par spécialité.
La Mosquée des Andaous, simple oratoire construit en 860 par Meriem El Fihria, a été agrandie et embellie par les sultans Almohades et Mérinides. Son principal attrait est sa grande porte ornée de zelliges et bois sculpté.
La Médersa Mesbahia (1347) doit son nom au premier savant qui y enseignera : Mesbah Al Yasiouti. En raison d'une restauration imminente, cette médersa est actuellement fermée au public.
La Médersa Cherratine (1670) a été bâtie par le premier roi alaouite, Moulay Rachid. Son style est plus sobre que celui des Mérinide

Essaouira - Mogador, la cité des alizés

Essaouira est une ville merveilleuse...il fait bon de se perdre dans ses ruelles aux volets bleus et maisons blanches. Pendant longtemps, elle a abrité une population constituée à parts égales de musulmans et de juifs, cohabitant en harmonie autour de la médina, de la kasbah et du mellah. On n'y trouve aucune discothèque, mais rien que du bleu, du blans, du thé à la menthe et la gentillesse des Souiris...

Essaouira, son histoire
Essaouira, la cité des alizésSituée au sud de Safi et au nord d'agadir, blattie dans ses murailles sur une presqu'île qui abrite une belle plage, Essaouira est le fief des civilisations ancestrales. Son nom provient du mot "Al Souirah", qui signifie petite forteresse entourée de murailles. Dès l'Antiquité, les navigateurs phéniciens y font éscale. Plus tard, Rome vient y établir le commerce de la pourpre ; substance extraite d'un coquillage donnant son nom aux îles voisines.
Au XVème siècle, les Portugais y installent un comptoir commercial, construisent le port et la rebaptisent Mogador. En 1764, le sultan Sidi Mohammed Ben Abdellah, de la dynastie alaouite, confie la réalisation des plans de la ville à l'architecte Thèodore Cornut. Il lui confère un tracé si exceptionnel qu'on la nomme ""Assawiram", la bien dessinée.
Economiquement, son port devient le principal centre d'importation, et à l'indépendance du Maroc en 1956, la ville prend le nom définitif d'Essaouira. Important port sardinier comme Safi et Agadir, la ville regorge d'usines de conserves.

Essaouira, son port
Port d'EssaouiraL'activité principale du port d'Essaouira tourne autour de la pêche et des pêcheurs. On y croise des charpentiers construisant des embarcations de pêche avec des méthodes encore ancestrales, des barques bleues posées au garde-à-vous ou dansant sur l'eau, le chant des mouettes et des cormorans omniprésents qui cherchent quelque nourriture auprès des vendeurs de poissons, des pêcheurs faisant la sieste sous le soleil avec pour matelas des filets de pêche entassés. A l'heure de la criée, une animation trépidante et riche en couleurs s'empare du port, et les passants en tous genres se promènent dans ce brouhaha bouillonnant. L'impression générale est celle d'une
intense activité, mais aussi de beaucoup de calme et de sérénité avec le temps qui semble s'être adapté au fonctionnement et au rythme de la vie portuaire.

Essaouira, ses monuments
Dans les enceintes du port
Parmi les monuments les plus préstigieux, découvrez la Porte de la Marine, construite par un Anglais en 1769, qui reliait autrefois autrefois le port à la ville. Un escalier à gauche conduit à la sqala du port (Sqala du port : ouverte tous les jours de 8h30 à 12h et de 14h30 à 18h. Entrée payante) d'où la vue embrasse la ville, les îles et le port. Au large, on peut apercevoir l'île de Mogador devenue une réserve naturelle abritant les derniers faucons Eléonore, dont l'espèce est en voie de disparition.
On peut aussi apercevoir au loin le minaret d'une mosquée et les ruines d'un bagne, selon les dires des habitants de la région.

Dans les enceintes de la médina
Kasbah d'EssaouiraDe la rue de la Sqala, une rampe d'accès mène à la Sqala de la Kasbah dont le mur crénelé surplombe l'océan. Cette plateforme de 200 mètres est un véritable musée abritant une vingtaine de canons fabriqués en Espagne au XVIIIème siècle, preuve d'une histoire agitée. C'est précisément à cet endroit qu'Orson Welles a tourné les principales scènes de son film Othello. En dessous de cette plateforme, les anciennes fortifications où étaient conservées les munitions accueilent aujourd'hui des artisans travaillant le bois de thuya, grande spécialité de la ville.
Placé dans une magnifique demeure, le musée Sidi Mohamed Ben Abdellah abrite les témoignages de l'histoire locale (Le musée Sidi Mohamed Ben Abdellah : Ouvert tous les jours sauf mardi de 8h30 à 12h et de 14h30 à 18h30 Tèl : +212 524 47 53 00. Entrée payante).

Essaouira, ses plages
La région est pratiquement baignée à longueur d'année par les alizés et bénéficie de températures stables. Les plages d'Essaouira figurent parmi les plus belles du Maroc.
Le vent souffle en permanence et le site est un excellent spot pour les amateurs de windsurf, de surf et de flysurf. Mais attention : l'eau est froide et la baignade dangereuse...A 15 km de la ville, une route conduit à Sidi Kaouki. Une plage très dangereuse mais appréciée par les surfeurs. Elle porte le nom d'un marabout local réputé pour guérir les femmes stériles, dont la tombe se dresse au bord d'une immense plage. On peut y manger dans des gargottes servant couscous et tajines de poissons.

Essaouira, une véritable source d'inspiration
De nombreuses galeries de peinture et sculpture permettent aux artistes en herbe de mettre en pratique leur talent et apprendre les techniques artistiques, car il va sans dire qu'à Essaouira, les peintres côtoient une lumière inspiratrice. Certains d'entre eux ont acquis une certaine notoriété. Un véritable conte de fées pour Azzedine Sanana, pêcheur professionnel qui a entamé son parcours artistique en 2002. Aujourd'hui, ses oeuvres sillonnent l'Europe ; de même, celles de Zouzaf sont très prisées aux Etats-Unis.
Une ville entourée d'une aura particulière auprès de la jet-set et des hippies, très fréquentée par des personnalités tels que Jimi Hendrix, Leonard Cohen ou encore Cat Stevens, elle inspiré plus d'un, venus découvrir la musique gnaoua.

Essaouira, les gnaoua
Le terme gnaoua désigne des confréries originaires d'Afrique Noire, principalement des descendants d'esclaves du Soudan, formant des groupes qui réunissent un maître musicien (maâlem) et ses joueurs de crotales, voyantes, médiums et adeptes. Reconnus comme étant des musiciens guérisseurs, ils se rendent en pleine nuit dans les demeures de malades pour exorciser les démons censés causer leurs souffrance. Leurs rituels thérapeutiques combinent les apports culturels d'Afrique Noire, de la civilisation arabo-musulmane et des cultures berbères autochtones. Durant les "lilas" ou nuits de cérémonies, des mélodies rythmées du son des "qraqebs" (crotales), "tbels" (tambours) et "guembris" entraînant les personnes présentes dans une transe qui prend fin au lever du jour. Ce rituel est comparable au vaudou d'Haïti et à la
macumba du Brésil.

Essaouira en fête
Festival gnaoua et musiques du monde
Ce festival a acquis une dimension internationale. Un évènement qui réunit chaque année des maâlems gnaoua et des musiciens jazz et world du monde entier. Avec une programmation enrichie d'annèe en annèe, le festival se veut une invitation pour tous les publics partageant curiosité et ouverture d'esprit. C'est une façon de célébrer le Maroc d'aujourd'hui, dans toute sa diversité culturelle.

Printemps musical des alizés
Célèbre de musique classique, le Printemps Musical des Alizés a lieu en avril ou mai. Un festival qui s'est imposé avec beaucoup d'élégance, réunissant des artistes lyriques du monde entier.

Fête de la confrérie des Regragas
Un rendez-vous qui a lieu les derniers jeudi et vendredi d'avril. On dit que les Regragas sont les héritiers de sept sages berbères. Ils auraient été chargés par le prophète de diffuser la religion musulmane au Maghreb. Les membres de cette confrérie effectuent chaque année un pèlerinage de 40 jours à pieds dans la région en visitant 44 sanctuaires et en terminant leur périple à Essaouira, où se dèroulent de grandes fêtes et des manifestations de joie de la population.

Déserts du Maroc

Déserts de MerzougaLe Maroc ne manque pas de paysages du désert capables de vous scotcher devant votre appareil photo. Chameaux et 4×4 vous transportent dans un décor échappé d'un livre de Saint-Exupéry où vous êtes bercé par le chant du vent dans les tamaris, avec des dunes de sable pour seul horizon. Décor idyllique ou dantesque lorsque le chergui s'en mêle. Vous n'en appréciez que davantage le retour à la civilisation, dans l'une des oasis où l'eau murmure dans les petits canaux d'irrigation. Itinéraire à suivre.

Ourzazate, la porte du désert
A la croisée de toutes les routes, Ouarzazate, la porte du désert, a d'abord été une ville de darnison. Sa position stratégique décide de sa création en 1928. Si on épuise vite le charme de Ouarzazate, la ville reste une étape importante pour ceux qui désirent explorer le Grand Sud et le pays des milles kasbahs. En outre, les maisons d'hôtes se multiplient grâce à son ensoleillement permanent : la capitale du cinéma réussit le tour de force de devenir un lieu de séjour. Vous l'avez compris Ouarzazate est l'étape idéale pour entreprendre de nombreuses excursions dans cette superbe région.

Zagora, ultime étape avant le désert
Des plaines rocailleuses s'étendent à perte de vue jusqu'à Zagora. Située à 165 km au sud-est de Ouarzazate, vous y accédez en empruntant la N9. Bien que la route continue jusqu'à Mhamid, Zagora est l'ultime étape touristique avant de rentrer dans le désert. Cette situation lui confére un rôle ambigu : dernier havre de fraîcheur avant le désert, on hésite entre l'envie de s'y arrêter et celle de répondre à l'appel du rêve et de l'exotisme, comme cela ne manque pas d'arriver lorsque soudain on se retrouve devant le célèbre panneau : Tambouctou, 52 jours de chameaux. Les premières dunes commencent à 25 km au sud de Zagora.

Sur la route de Mhamid
Cette excursion vous permet d'aller de Zagora jusqu'aux confins du désert, à la rencontre des nomades. Dans les années 50, une importante communauté juive habitait Amazraou. Leur spécialité : les bijoux en argent. De petits artisans conservent encore cette tradition qui veut que le métal soit fondu dans des creusets en terre. Halte à Tamegroute. Dans la bibliothèque de l'école coranique créée au XVIIe siècle par le sage Bou Naceu, fondateur de la confrérie des Nassirya, sont conservés 4000 manuscrits, dont des corans coloriés écrits sur de a peau de gazelle et des ouvrages d'histoire et de médecine qui remontent pour certains au XIIIe siècle. Des pèlerins viennent chercher guérisson et baraka près du tombeau du théologien. (Visite tous les jours de 9h à 12h et de 15h à 16h).
Homme dans le grand déserts du MarocJuste avant Mhamid, les habitants tentent en vain d'empêcher que quelques dunes molles prennent le pas sur les habitations, ils emploient pour cela un système de roseaux tressés.
En vain...A 78 km au sud de Tamegroute, le village de Mhamid ne s'anime que le lundi, jour du souk, quand les hommes bleus du désert viennent y faire leurs provisions.
Mhamid est le premier centre administratif du Drâa. De Mhamid, de nombreuses excursions dans le désert sont possibles, notamment jusqu'aux dunes de Chigaga. Et comme le bivouac ne s'improvise pas, prenez contact avec un guide sur place (ou à Zagora) pour les randonnées pédestres, les dromadaires assurant le portage des baggages, des provisions et des tentes. Randonnées en 4×4, à moto ou en quad sont possibles.

...Jusqu'à Merzouga
Après 5 heures de route au départ de Zagora, le village de Merzouga marque le début du Sahara. La magie opère avec les dunes de l'Erg Chebbi, connu pour être le plus vaste du sud marocain, avec plus de 40 km de long et jusqu'à 150 m de haut. Il constitue l'une des fiertés touristiques de la province du Tafilalt et de Merzoga, situé non oin des centres d'Erfoud et Rissani (respectivement 50 km et 40 km). Le visiteur reste ébloui par ces hautes dunes éternelles qui offrent une vue féerique au lever et au coucher du soleil. Certains hôteliers imposent un réveil très matinal et organisent un petit déjeuner les pieds dans le sable.
Aux aurores ou bien au crépuscule, vous pourrez pénétrer à l'intérieur des dunes, accompagné de dromadaires, et pourquoi pas essayer une nuit à la belle étoile. Vous découvrirez bien combien la voie lactée peut être brillante loin de la pollution visuelle de nos grandes villes. Le long d'Erg Chebbi se trouvent de petites auberges qui accueillent les visiteurs de toutes nationalités.

Curiosités du désert
Les mois de juillet et aôut connaissent un réel engouement des visiteurs nationaux et étrangers pour les bains de sable aux vertus thérapeutiques contre certaines maladies rhumatismales. pourquoi ne pas tenter l'expérience ?
La région offre bien d'autres curiosités. L'erg abrite de nombreuses espèces d'oiseaux endémiques et est souvent possible qu'au printemps un lac saisonnier surgisse, attirant flamants roses et autres oiseaux d'eau douce. Dans le désert, les plantes développent d'étonnantes stratégies de survie. Les tamaris sont dotés de racines tentaculaires qui stockent les sels minéraux durant les périodes humides. Pendant la sécheresse, la rose de Jéricho, dite "mkimcha", se recroqueville, devient dure comme du bois, prête à revivre à la moindre goutte de pluie.

Conseils de voyage
Prévoyez votre trousse d'urgence qui doit contenir des pansements, du désinfectant, un collyre, de l'aspirine, un anti-diarrhéique et des pastilles pour désinfecter l'eau. Avant le départ, prévoyez de mettre à jour votre vaccin contre le tétanos.

Hébergement
L'infrastructure hôtellière est excellente à Ouarzazate, qui peut servir de point de départ pour votre aventure. Au pied des dunes et tout au long de votre parcours, vous trouverez des maisons d'hôtes et des auberges qui vous accueillent et vous proposent des circuits dans le désert.
Like us on Facebook
Follow us on Twitter
Recommend us on Google Plus
Subscribe me on RSS